Rachida JabnounL’Association internationale des femmes entrepreneures (Aife) a organisé, aujourd’hui, au siège du Cepex, à Tunis, une journée dédiée aux femmes porteuses de projets.

La journée, mise sous le thème du «Thinking Export», était destinée à la promotion de l’entrepreneuriat, et ciblait les jeunes diplômées désirant monter (ou améliorer) leurs projets à forte composante exportatrice.

L’objectif était de mettre en contact les jeunes entrepreneures avec d’éventuels bailleurs de fonds et/ou institutions d’appui qui les aident à lancer ou développer leurs projets et voler de leurs propres ailes dans le monde des affaires.

«Nous avons voulu aider les femmes à acquérir un savoir-faire dans le domaine de l’exportation», a indiqué Rachida Jebnoun, femme d’affaires (hôtellerie, industrie des détergents et des produits de beauté de la marque Zahra), dans une déclaration à Kapitalis.

«Nous comptons sur nos partenaires pour donner un coup de pouce aux femmes. Nous sommes une plateforme d’appui, qui aide ses adhérentes, ainsi que les jeunes diplômées, à trouver leur place dans le monde de l’entrepreneuriat», a-t-elle ajouté.

A cet effet, des responsables de banques, de l’Agence de promotion de l’investissement (Api), de PME, du Centre de promotion de l’exportation (Cepex), de la douane, ainsi que des consultants indépendants, ont répondu à l’invitation de l’Aife.

Tous ces experts se sont mis à la disposition des jeunes diplômées, qui leur ont présenté leurs projets et exposé leurs difficultés. «C’est à elles de convaincre pour être prises au sérieux, bien coachées et aidées financièrement», a souligné la fondatrice et présidente de l’Aife.

Rachida Jabnoun

Rachida Jebnoun, présidente de l'Aife.

«Nous avons une cellule à Béja, Djerba, Sfax, Hammamet et Nabeul. Nous comptons ouvrir incessamment un bureau de l’association à Sidi Bouzid. Il y a un potentiel féminin dans toutes ces régions. Les femmes entrepreneures ne manquent pas d’idées. Mais seulement d’un coup de pouce. Elles sont aussi pleines de bonne volonté», a encore expliqué Rachida Jebnoun. Elle poursuit: «Aujourd’hui, on a fait appel aux écoles d’ingénieurs de Sousse, de Sfax, de Gabès et de Tunis. Deux diplômées majors de leur promotion issues de chacune de ces écoles seront prises en charge. Il y a en une qui a déjà créé sa société et nous allons l’aider à exporter. Nous allons aider une autre à fonder son entreprise. Ces jeunes entrepreneures constituent une pépinière pour l’API et il est de notre devoir de leur proposer des idées et de les aider à réussir sur la voie de l’entrepreneuriat».

Zohra Abid

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