Selon l’enquête sur la compétitivité de l'Itceq, plus du tiers des entreprises tunisiennes se plaignent de demandes de «paiements non officiels» de douaniers.
Dans la Tunisie post-14 janvier 2011, la corruption demeure une «activité» florissante. En effet, selon l'enquête sur la compétitivité en 2014 de l'Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (Itceq), dirigé par Habib Zitouna, 36% des chefs d'entreprises sondés déclarent que des fonctionnaires de la douane leur ont demandé «des paiements non-officiels pour accélérer les procédures douanières». Ces «paiements non-officiels» et autres pots-de-vin représentent, selon l'Itceq, 1,1% du chiffre d'affaires des entreprises. Conséquence: 44% des entreprises estiment que la corruption s'est maintenue, alors que 42% pensent qu'elle s'est accentuée en 2014. Nabil Ben Ameur |
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