Microsoft Tunisie a organisé, en collaboration avec Tunisie Telecom, le concours national d'Imagine Cup, mercredi 29 avril 2015, à la Salle Le Colisée de Tunis.
Par Zohra Abid
Graine d'ingénieurs, élèves des grandes écoles, designers, développeurs et lycéens innovateurs ont donné libre cours à leurs rêves les plus fous pour forcer le respect de leurs pairs et espérer se retrouver parmi les finalistes de ce concours international organisé, chaque année et à pareille période, par Microsoft.
Au total, 10 équipes, réparties sur les trois catégories proposées (Innovation, Citoyen du monde et Jeux vidéo), ont été en lice pour la demi-finale internationale, qui aura lieu au Bahreïn, du 31 mai au 3 juin, et à la finale mondiale à Seattle, aux Etats-Unis, en juillet 2015.
Les candidats ont été soumis au rituel des questions-réponses du jury.
Toutes rêvent de réaliser leur projet et de faire parler d'elles dans les milieux des nouvelles technologies, en remportant la palme de la créativité et en montant sur le podium.
Comme à l'accoutumée, la salle était pleine comme un œuf. A chaque équipe, ses supporters. Et il y a avait de l'ambiance, applaudissements et tout le monde se déhanchait au rythme de la musique, en attendant la décision du jury.
Les participants, qui ont présenté leurs projets (en anglais s'il vous plait) ont été soumis au rituel des questions-réponses du jury. Et, dans l'ensemble, ils s'en sont bien sortis.
Les «petits as» tunisiens de la technologie ne manquent pas d'imagination.
Les projets ne manquaient pas d'imagination, d'innovation et de technicité. Les membres du jury ont semblé apprécier. Ils ont cependant regretté que l'équipe ayant remporté le concours national de l'an dernier soit partie à l'étranger pour réaliser on projet. Mais tout en faisant confiance aux «petits as» tunisiens de la technologie en lice pour le concours de cette année, ils leur ont conseillé de rester en Tunisie et de progresser dans leur passion, même s'il est difficile de trouver, ici, des sponsors, des financements et des encouragements de la part de l'administration. L'essentiel c'est de rester sur la brèche, de ne pas croiser les bras et d'abandonner au milieu du chemin, car ce serait d'aller tout droit à l'échec.