Le projet de cité touristique flottante à Korbous, gouvernorat de Nabeul, devrait préserver les montagnes, les zones forestières et l'écosystème en général.
Une réunion s’est tenue, lundi 11 mai 2015, au siège du gouvernorat de Nabeul, pour discuter du projet de cité touristique flottante à Korbous, en présence du représentant légal de la société promotrice du projet et des représentants des directions régionales concernées. La réunion, qui n'a pas abouti à un accord de principe pour le démarrage du projet, a recommandé de transmettre les rapports des différentes directions au ministère du Tourisme. L'accent a été mis, en outre, sur la nécessité de préserver les montagnes, les zones forestières et l'écosystème en général. Ce projet, dont le coût global est de 4 milliards de dinars (MD), comprend un ensemble d'îlots sous forme d'une «khomsa» (main de Fatma) s'étendant sur 4 km en pleine mer, un croissant sur 8,2 km de long et un hôtel de luxe sous forme de tour de 60 étages. Trois parties de la «khomsa» comprennent 123 immeubles avec 14.760 appartements, alors que le croissant comprend trois îlots reliés à la «khomsa» par des ponts. Le projet, qui s'étend sur une surface de 4000 ha, vise à développer le littoral et à créer des zones urbaines, ainsi qu'un village sportif, des zones vertes, des réserves naturelles, une zone de tourisme thermal et un terrain de golf. Selon les prévisions, un peu trop ambitieuses, il doit attirer entre 20 à 25 millions de touristes locaux et étrangers, par an, ce qui permettrait de dynamiser les zones touristiques intérieures et aider à promouvoir l'économie régionale, surtout que ce projet est le premier du genre en Afrique, en raison des services qu'il va offrir avec les ressources en eaux thermales. I. B. (avec Tap). |
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