Le niveau annuel de l’inflation décroît de 4% observé fin novembre pour s’établir à près de 3,5% au début du mois de février 2011.
Ce niveau, mesuré par le glissement sur douze mois de l’indice des prix à la consommation familiale, a été calculé sur la base des observations publiées par l’Institut national de la statistique (Ins).
En fait, cette relative décroissance du rythme annuel découle de l’importante baisse du niveau des prix durant le dernier mois de janvier qui a touché la quasi-totalité des catégories de biens et services.
C’est ainsi que l’on a enregistré une baisse mensuelle de -0.16 % de l’indice général des prix et de -0.46 % des prix alimentaires. Pour la majorité des autres produits, l’inflation est quasiment nulle.
Compte tenu du climat d’incertitude qui caractérise actuellement l’évolution économique dans le pays d’une part, les attitudes d’attentisme aussi bien des ménages que des entreprises d’autre part, on enregistre une relative absence de pression inflationniste, notamment du côté de la demande des biens et services.
De ce fait, il est prévu que le niveau général des prix de consommation familiale évoluera très lentement durant les deux à trois prochains mois.
Evolution alarmante des prix de vente industriels
Selon les statistiques les plus récentes, l’indice global des prix de vente industriels connaît un rythme annuel voisin de 6,2 % contre 5,1 % un mois auparavant.
Ce rythme confirme l’évolution de plus en plus alarmante que connaissent les prix industriels depuis quelques années. Le secteur manufacturier, avec une évolution proche de 4,8 % fait mieux que les secteurs Ime et Imccv dont les taux d’évolution annuelle sont respectivement de 6,6 % et 7,3%.
Toutefois, l’évolution mensuelle de ces prix de vente durant décembre dernier dévoile une relative baisse avec un taux de 0,45% pour l’ensemble des secteurs, 0,2% pour l’industrie manufacturière, 0,4% pour l’Ime et -0,4 % pour le secteur Imccv.
Une telle évolution défavorable des prix industriels devient de plus en plus inquiétante du fait qu’elle affecte en premier lieu et d’une manière durable la compétitivité de notre industrie.
Source : ‘‘Iace Online’’.