Ce sont les deux points saillants de la conjoncture industrielle au cours des deux premiers mois de l’année, selon des données publiées par le ministère de l’Industrie et de la Technologie.
Ainsi, les exportations industrielles ont atteint, à la fin de février, 3.079 millions de dinars (MD), soit une évolution de 9% par rapport à la même période de 2010. Cet accroissement est dû essentiellement à l’augmentation des exportations des industries mécaniques et électriques de 18% et des industries chimiques de 20% atteignant respectivement 1.314 MD et 363 MD.
Cependant, le secteur du textile et de l’habillement a connu, une baisse 3%, atteignant 822 MD à la fin de février 2011, contre 850 MD durant la même période de 2010. En ce sui concerne le mois de mars, le ministère préconise la prudence, dans la mesure où, selon les industriels de ce secteur, les commandes correspondant aux nouvelles collections n’ont pas atteint un volume significatif.
Quant aux intentions d’investissement industriel déclarées durant les deux premiers mois de 2011, elles ont connu une hausse d’environ 10% atteignant 461 MD. Elles devraient permettre la création de plus de 10.000 emplois supplémentaires dans l’industrie.
Quelque 151 projets déclarés ont été enregistrés dans les zones de développement régional. Ces projets représentent 58% de l’ensemble des intentions d’investissement (270 MD) et devraient favoriser la création de plus de 10.000 emplois supplémentaires dans ces régions.
Parmi les grands projets déclarés dans ces zones, figurent une unité de transformation de papier à Jendouba, une conserverie de tomate à Kasserine et une centrale laitière à Sidi Bouzid.
Toutefois, l’activité de constitution juridique des sociétés s’est inscrite en baisse de 8,8%, au cours des deux premiers mois de 2011. Ainsi, 1.617 sociétés ont été constituées contre 1.773 durant la même période de 2010.
S’agissant de l’avancement du Plan de mise à niveau (Pmn), 83 nouvelles adhésions ont été enregistrées à la fin de février 2011, contre 101 adhésions au cours de la même période de 2010, soit une baisse du rythme des adhésions au programme de 18%.