Les exportations ont atteint 3.618 tonnes contre seulement 1.611 tonnes au cours de la campagne précédente (2009-2010), annonce le ministère de l’Industrie et de la Technologie. Cela soit 8,3% de la production globale (en vrac et conditionnée), évaluée, jusqu’à fin février, à environ 43.765 tonnes.
Ce résultat (8,3%) est proche de l’objectif fixé pour cette année, soit une hausse de 10% de la part de l’huile d'olive conditionnée dans les exportations globales de ce produit.
En effet, le prix moyen d’exportation de l’huile d’olive conditionnée s’élève à 5.460 dinars la tonne contre 3.732 dinars la tonne pour l’huile d’olives en vrac, soit une majoration d’environ 46%.
En 2007, la Tunisie a crée le Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée (Foprohoc) pour aider les entreprises à valoriser leurs exportations de ce produit, en le dotant d’un label tunisien et en lui assurant une valeur ajoutée.
Le conditionnement de l’huile d’olive tunisienne a été toujours identifié, par les études stratégiques sur le secteur oléicole, comme étant l’une des principales défaillances de la filière.
Les ventes en vrac de l’huile d’olive de Tunisie, pourtant produit phare connu pour sa bonne qualité, ont freiné le processus de création d’un label de qualité 100% tunisien et n’ont pas aidé cet «or liquide» aux multiples valeurs nutritives à sortir de l’anonymat et à se frayer un chemin sur un plus grand nombre de marchés internationaux.
Selon des études sectorielles, les marchés les plus prometteurs pour l’huile tunisienne conditionnée sont les Etats-Unis, le Japon, les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite.
Source : Tap.