Le secteur de l’immobilier n’a pas été affecté par la révolution. Selon les professionnels, le prix actuel du mètre carré est maintenu au niveau de 2010 et la tendance s’affiche pour 2011 à la hausse.


Après les événements du 14 janvier, les Tunisiens ont cru que le prix de l’immobilier allait chuter. Mais, apparemment, la demande est grande et les logements coûtent de plus en plus cher.
D’après les promoteurs immobiliers, les banquiers et les professionnels du secteur, réuni mardi à Tunis, les raisons sont multiples: forte demande, manque de terrains aménagés, absence de plans d’aménagement urbain et lenteur dans les procédures administratives pour octroyer des permis de bâtir.
S’ajoute à tout cela: les Tunisiens résidant à l’étranger aiment investir dans le pays et leurs demandes sont en hausse.
Aucune baisse des prix n’est donc prévue. Ceux des logements sociaux seraient maintenus à leur niveau actuel. Quant aux logements du haut standing, une légère baisse pourrait être enregistrée, estiment les experts.
Toutes ces données, on aura l’occasion de les vérifier lors du 8e salon des services immobiliers qui se tiendra du 4 au 8 mai, à la Charguia, à Tunis. Ses organisateurs espèrent attirer plus de 40 exposants.