Dans un entretien publié mardi par le quotidien italien ‘‘Corriere della Sera’’, le ministre du Commerce et du Tourisme a également estimé nécessaires des «prêts à taux réduits à l’échelle européenne» pour faire face à cette situation qui a généré 500.000 chômeurs.
«Si nous ne relançons pas notre économie, nous pourrons mettre tous les navires que nous voudrions pour surveiller nos côtes, mais dans trois mois nous serons au point de départ», a-t-il prévenu, en faisant allusion aux milliers de migrants tunisiens qui quittent, depuis quelques semaines, les côtes tunisiennes pour rallier notamment l’île de Lampedusa, au large de la Sicile.
Dans le secteur du tourisme dont il a la charge, Houas a fait état d’un «fléchissement» marqué qui, selon lui, s’il n’est pas inversé, fait peser le risque de l’arrivée sur le marché, à la fin de la saison touristique, d’au moins 100 à 200.000 chômeurs qui chercheront eux aussi à émigrer.
Le problème doit être affronté «à une échelle européenne, si ce n’est pas mondiale», a estimé M. Houas en soulignant la nécessité d’«un plan d’aides massives pour les pays d’Afrique du nord». Pour lui Houas, «l’Europe ne peut être qu’en première ligne» dans ce domaine.
Cinq milliards d’euros pour relancer l’économie tunisienne
Un plan d’investissements de cinq milliards d’euros est nécessaire pour la relance de l’économie tunisienne qui a «chuté à pic» durant les trois derniers mois, a affirmé Mehdi Houas.
Dans un entretien publié mardi par le quotidien italien ‘‘Corriere della Sera’’, le ministre du Commerce et du Tourisme a également estimé nécessaires des «prêts à taux réduits à l’échelle européenne» pour faire face à cette situation qui a généré 500.000 chômeurs.
«Si nous ne relançons pas notre économie, nous pourrons mettre tous les navires que nous voudrions pour surveiller nos côtes, mais dans trois mois nous serons au point de départ», a-t-il prévenu, en faisant allusion aux milliers de migrants tunisiens qui quittent, depuis quelques semaines, les côtes tunisiennes pour rallier notamment l’île de Lampedusa, au large de la Sicile.
Dans le secteur du tourisme dont il a la charge, Houas a fait état d’un «fléchissement» marqué qui, selon lui, s’il n’est pas inversé, fait peser le risque de l’arrivée sur le marché, à la fin de la saison touristique, d’au moins 100 à 200.000 chômeurs qui chercheront eux aussi à émigrer.
Le problème doit être affronté «à une échelle européenne, si ce n’est pas mondiale», a estimé M. Houas en soulignant la nécessité d’«un plan d’aides massives pour les pays d’Afrique du nord». Pour lui Houas, «l’Europe ne peut être qu’en première ligne» dans ce domaine.