La décision a été prise, lundi, au siège du gouvernorat de Kairouan, par le propriétaire de l’usine qui se trouve à Chbika. Qui a précisé, lors de la réunion, qu’il n’a jamais eu de liens avec Leïla Trabelsi, épouse du président déchu.


Pour des raisons de sécurité, et puisqu’il n’y a eu aucun accord devant permettre à cette unité industrielle de reprendre ses activités, l’homme d’affaires a décidé de fermer temporairement cette usine qui emploie 100 personnes et qui vient d’estimer ses pertes à plus de 5 millions de dinars.
Selon l’agence Tap, la direction générale de l’usine affirme que Abdelfattah Mahjoub, propriétaire de Afripaper, est originaire de Msaken (Sousse) et qu’il n’entretenait aucun rapport avec l’épouse du président. La même source affirme que l’usine Afripaper, qui est spécialisée dans le recyclage des papiers, n’utilise aucune substance chimique et ne pose aucun problème pour l’environnement comme le précisent les rapports élaborés par les services chargés de l’environnement. Le communiqué informe aussi que l’usine contribue à hauteur de 100 millions de dinars par an et à limiter les sorties de devises pour importer le papier.
En mars, les employés de l’usine ont séquestré deux responsables de l’usine qui n’ont pu être libérés qu’après l’intervention de la garde nationale.
Les habitants de Chbika ont, de leur côté, observé un sit-in devant l’usine réclamant sa fermeture.