«C’est le plus grand scandale financier dans l’histoire de la Tunisie», a dit M. Zribi, qui intervenait lors d’une rencontre-débat organisée, vendredi, à la Maison de l’entreprise.
L’intermédiaire en bourse a estimé les pertes du marché financier, en cas d’arrêt de la cotation de Carthage Cement, à 200 ou 300 millions de dollars, laissant entendre qu’en cas de poursuite de cette cotation, les pertes pourraient être autrement plus importantes.
Le ministre des Finances, Jalloul Ayed, est resté évasif dans sa réponse, se contentant de rappeler la doctrine générale du gouvernement en ce qui concerne la gestion des entreprises fondées par les membres du clan de l’ex-président.
Ces entreprises ont été confisquées par l’Etat. «Nous allons gérer ces sociétés comme dans un Etat de droit. Notre objectif c’est qu’elles continuent de tourner», a déclaré M. Ayed.
Kapitalis