La décision de mettre fin au sit-in, prise après qu’un compromis eut été, enfin, trouvé entre toutes les parties concernées, doit permettre aux différentes unités industrielles implantées dans cette zone, en particulier, celles relevant du Groupe chimique tunisien (Gct), de reprendre leurs activités.
Le mouvement de protestation qui a abouti à la fermeture de la zone industrielle de la région, a causé d’importantes pertes aussi bien pour les entreprises économiques de Gabès que pour le port commercial de la région.
Plusieurs responsables de sociétés d’acconage au port commercial de Gabès ont d’ailleurs exprimé leur souci face à l’interruption de l’activité dans la zone industrielle de la région à cause des sit-in répétitifs. Ils ont indiqué que le nombre de navires qui accostent au port a sensiblement baissé, provoquant d’importantes pertes. Trois bateaux attendent leur tour pour être déchargés alors que d’autres s’impatientent à l’entrée du port, ont-ils déploré samedi.
Le port de Gabès est spécialisé dans l’acconage des produits chimiques provenant des activités de transformation du phosphate dans les unités industrielles du Gct.
I. B.
