«La nouvelle Tunisie veut retrouver ses racines, son histoire. Le tourisme tunisien veut monter en gamme, changer de nature, et la France veut l’aider à atteindre cet objectif».
Cette déclaration à l’Afp de Frédéric Lefevbre, secrétaire d’Etat français au Commerce, à l’Artisanat et au Tourisme, a été faite samedi, à Tunis, après la signature, dans la capitale tunisienne, en présence du ministre tunisien du Commerce et du Tourisme, Medhi Houas, de conventions de jumelage entre des instituts tunisiens de tourisme et la Chambre des métiers de Seine-Saint-Denis.
Ce jumelage aura pour première conséquence l’envoi, dès lundi, d’un contingent de 15 Tunisiens et Tunisiennes, de futurs formateurs qui vont être formés dans le domaine de la boulangerie et de la pâtisserie à Bobigny, près de Paris. Ces premiers stagiaires doivent être suivis rapidement par 85 autres Tunisiens qui iront parfaire leur formation dans le domaine des métiers de l’hôtellerie.
«Nous nous sommes fixé un objectif de 300» formateurs à plus long terme, à précisé Frédéric Lefevbre. Ces formateurs reviendront former à leur tour des cadres et des artisans, a ajouté le ministre tunisien.