On annonce la participation de Abdelrazzak Zouari, ministre du Développement régional, Aita Samir, président du Cea, directeur général et rédacteur en chef du ‘‘Monde diplomatique’’ (édition arabe), Abdeljelil Bedoui, professeur d’économie, expert auprès de l’Union générale tunisienne du travail (Uget), Ghazi Ghrairi, secrétaire général de l’Académie internationale de droit constitutionnel (Aidc), membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, Mohamed Lahouel, professeur, chef du département de développement économique de Dubaï, Marouani Mohamed Ali, maître de conférences en économie, Université Paris1-Sorbonne, Hèla Yousfi, maître de conférence en management et organisation, Université Paris dauphine, Mahfoudh Amin, professeur de droit, Université de Sousse, membre du comité des experts de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, Mahmoud Ben Romdhane, professeur d’économie, Université de Tunis, Beatrice Hibou, directrice de recherches, Cnrs, Paris, Sonia Naccache, enseignante d’économie, Université de Tunis .
Cette conférence vise à nourrir le débat actuel en Tunisie, en réunissant des universitaires, des syndicalistes, des acteurs de la société civile et du monde de l’entreprise. L’objectif est d’enrichir la discussion sur les thématiques qui correspondent aux principaux enjeux des transformations en cours et de les mettre sur la place publique.
La révolution tunisienne ouvre des perspectives nouvelles au pays et à la région, qui remettent en question le modèle socio-économique dominant depuis des décennies, et qui invitent à repenser les politiques économiques tout autant que le contrat social.
Dans un contexte où le chômage est à deux chiffres, et où le travail informel s’est développé considérablement, quels sont les principaux enjeux des politiques publiques prochaines, pour simultanément, élargir les droits sociaux et développer le dynamisme économique? Quel diagnostic peut-on dresser de la situation économique et financière? Quelles dynamisations et quelles restructurations sont-elles nécessaires? Comment repenser le rôle de l’Etat en tant que régulateur, initiateur de la relance et garant de la redistribution? Quels dispositifs institutionnels permettront une contribution effective des partenaires sociaux? Comment articuler ces problématiques avec la nécessité de renforcer les structures régionales? Quelle intégration faut-il promouvoir pour la Tunisie avec les pays arabes, l’Europe, l’Afrique et d’autres régions?