L’ouverture de la 45ème Foire internationale de Sfax, cet après-midi, dans la capitale du sud, s’est transformée en une foire d’empoigne. Ambiance post-révolution… Zohra Abid, à Sfax


Des membres du gouvernement provisoire, notamment Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, et Abderrazak Zouari, ministre du Développement régional, des dirigeants de partis politiques (entre autres Néjib Chebbi et Maya Jeribi du Pdp, Iskander Rekik de l’Anpp, Emna Menif de Afek Tounes) et plusieurs journalistes venus spécialement de Tunis pour assister à l’inauguration, par le Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, de la Foire internationale de Sfax, ont eu la désagréable surprise de rencontrer, à l’entrée, une foule de manifestants.
Comme cela n’était pas prévu dans le programme, les organisateurs ont été pris par surprise. Ce qui n’a pas contribué à la réussite de l’événement. C’est le moins que l’on puisse dire. Et dire qu’ils ont réussi à déplacer du beau monde venus de Tunis à bord de deux avions affrétés pour l’occasion…
Pour éviter au Premier ministre le spectacle désolant d’une cacophonie postrévolutionnaire, les organisateurs ont dû dérouter son cortège vers une entrée secondaire.
Selon les organisateurs, 267 exposants tunisiens, représentant notamment les secteurs des télécommunications, de la bureautique, de l’artisanat, des cosmétiques, de l’électroménager, des énergies renouvelables, des produits paramédicaux, du prêt-à-porter, du cuir et chaussures et des industries alimentaires, prennent part à la foire, qui se tient du 21 juin au 5 juillet.