Le 23 octobre prochain, le peuple tunisien votera une assemblée nationale constituante. Dans un an et demi ou deux ans, il aura une nouvelle constitution. «Notre conscience en tant que citoyens nous dicte de faire part de notre inquiétude quant aux conditions de gestion des ressources en eau dans notre pays et aux risques de dégradation qui menacent leur durabilité», déclarent les initiateurs de cette campagne. Ils ajoutent: «La réalité de nos ressources nous interpelle pour mener une réflexion collective sur l’avenir de l’eau et de lancer un appel pressant à tous nos concitoyens pour travailler ensemble à la sauvegarde et à la préservation de notre patrimoine commun. L’importance de cet élément vital n’est plus à démontrer, et encore moins son impact sur le développement national».
Pour ces raisons, le ‘‘Groupe Eau dans la Constitution’’ appelle «tous ceux qui auront cette lourde responsabilité de prendre part à la mise à jour d’une nouvelle constitution, de prendre en considération les points suivants:
• l’eau est un patrimoine national, et tous les citoyens ont le devoir de le protéger et de le léguer aux générations futures;
• la gestion de l’eau est à soumettre au contrôle démocratique;
• l’Etat garantit le droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous les Tunisiens.»
Les initiateurs de la Compagne nationale pour la constitutionnalisation de l’eau espèrent provoquer une prise de conscience citoyenne de l’importance de préserver les ressources en eau et de mener des actions concrètes dans ce domaine.
I. B.
Site du groupe: ‘‘L’avenir de l’eau en Tunisie’’.
Page Facebook: ‘‘Eau, notre responsabilité collective’’.