Le Cloud Computing ou l’informatique dans les nuages frappe à la porte de tous les utilisateurs de l’informatique avec toujours des clés et des solutions. Puissance dans le calcul, la mémoire, le stockage des données et tout le monde est connecté. Par Zohra Abid
«Ce n’est que dans les années 1980 que la connexion entre les personnes a commencé à travers le PC. Il y avait un câble, c’est-à-dire un lien physique direct. Et pour recevoir les données, ça prenait du temps, trois heures, quatre heures ou plus... En 1996, Internet a vu le jour et le monde a été totalement transformé», a rappelé lors d’un point de presse, jeudi au Pôle technologique El Ghazala, Walid Khodja, Hosting manager chez Microsoft Tunisie, le géant américain de l’informatique. Et de revenir sur le dernier cri technologique: le Cloud Computing, une révolution.
Des nuages au dessus des têtes
Selon le conférencier, ce fut un temps! Un ordinateur n’est pas à vie. Les technologies avancent à pas géants. Et tout change à la vitesse des vents. «Lorsque Internet est venu, avec hosting, sites web, et une sphère de lignes et de codes, c’était presque de la science-fiction», dit-il. Puis voilà, le Cloud Computing qui fait, lui aussi, sa révolution. Le monde est devenu plus structuré. Selon le conférencier, on assiste désormais à un monde plus mature avec de l’innovation continue. Il s’agit des systèmes d’exploitation et des extensions aux langages de programmation actuels permettant l’accès aux ressources, à la programmation afin de rendre utilisables et accessibles à distance les différentes technologies virtuelles.
Selon M. Khodja, le Cloud Computing est basé sur des notions virtuelles d’application, gérées d’une façon cohérente. Ces technologies permettent d’augmenter l’agilité des systèmes d’information afin de répondre aux demandes de capacité, et de développer des projets et de se développer dans des nouvelles zones géographiques. Mais à quel prix?
Des solutions et des prix selon les besoins
Il est vrai que le système en lui-même coûte les yeux de la tête et il peut devenir non rentable. Mais il y a des façons pour réduire le coût. «La réduction est dans l’investissement en diminuant les coûts de fonctionnement». Explication: on réduit les coûts associés aux pics de charge, ainsi que les émissions de carbone par une meilleure exploitation et par la mutualisation des ressources des serveurs. Pour ce, les analystes prévoient une forte augmentation de l’adoption de ce type de services dans les années à venir. Une simple application standard disponible, accessible et qui ne coûte pas cher, comment? «Il faut louer les ressources en nombre et en temps. Juste une redevance mensuelle», précise le conférencier. Et d’ajouter que ceci ne peut qu’accélérer et simplifier les transitions dans les entreprises qui peuvent avancer à leur rythme.
Le Cloud Computing, selon le représentant de Microsoft en Tunisie, c’est une gamme de produits, des avantages, des solutions pour l’amélioration de la gestion intégrale de la société, la protection des données et la surveillance des services.
Le concept est-il bien sécurisé? M. Khodja est catégorique: «Oui. Mais le risque zéro n’existe pas. Regardez vos e-mails, sont-ils vraiment sécurisés? N’empêche que le Cloud est un abri».
Pour en savoir plus et être bien hébergé séparément ou ensemble, il suffit de jeter un petit coup d’œil sur le panel d’offres et de services de Microsoft. Des choix sont à faire et, peut-être aussi des décisions à prendre!