Ce montant a été avancé, au cours de la conférence de presse, mardi à Tunis, par Mohamed Ammar, directeur de la distribution à la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg). Qui a ajouté que la baisse, constatée dans la plupart des régions, est due à une régression de 30% du paiement des factures par les ménages. «Nous restons compréhensifs, mais les clients doivent être responsables», a-t-il dit.
M. Ammar a indiqué que la Steg doit investir cette année entre 700 et 1.000 millions de dinars pour ériger de nouvelles stations de productions et créer des postes d’emplois.
La société publique emploie actuellement 9.500 cadres et agents et compte recruter d’ici la fin de l’année quelque 4.500 autres. La société a déjà recruté 830 agents et cadres, et intégré 1.300 agents de sous-traitance après avoir réinséré 200 employés bénéficiaires de l’amnistie générale.
Interrogé à propos de la dernière facture de la Steg, très salée aux yeux des consommateurs, M. Ammar a expliqué qu’«il s’agit d’un cumul de factures non payées au cours des événements du 14 janvier. Ce cumul est dû au non prélèvement des consommations à partir des compteurs.» Le responsable a ajouté: «Il y a eu le couvre-feu et le citoyen restait plutôt chez lui, consommait plus d’électricité, regardait davantage la télévision et utilisait le chauffage plus longtemps».
Sur un autre plan, M. Ammar a fait savoir que la consommation d’électricité a atteint son pic au cours de cette période caractérisée par une hausse des températures. «Lundi, le volume de la consommation s’est élevé à 2.895 mégawatts et pourrait atteindre 3000 mégawatts attendus mardi», a-t-il estimé.
Z. A.