Après l’Afrique du Sud, c’est l’Agence nationale de métrologie de Tunisie (Anmt) de présider l’Organisation africaine de métrologie (Afrimets).
La 5e assemblée générale de l’Organisation africaine de métrologie (Afrimets), tenue, les 21 et 22 juillet, à Naïrobi au Kenya, avait, à son ordre du jour, l’élection du nouveau président de l’organisation pour succéder au Sud-Africain, de l’Institut sud africain de métrologie (Nmisa), qui assurait la présidence de l’Afrimets depuis la création de celle-ci en juillet 2007 à Maryland, en Afrique du sud. La présidence sud-africaine avait alors été soutenue par l’Institut allemand de métrologie, de l’Union africaine (UA) et du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad).
La présidence d’Afrimets a été attribuée au directeur général de l’Agence nationale de métrologie de Tunisie (Anmt), après proposition du comité exécutif d’Afrimets, réuni le 19 juillet, et endossement de la proposition par vote des différents membres constitutifs de l’organisation.
Afrimets a été créée en 2007 dans le but de développer la coopération entre les différents pays africains dans les domaines liés à la métrologie légale, à la métrologie industrielle et à la métrologie scientifique.
Les membres constitutifs d’Afrimets sont les membres ordinaires et les organisations sous-régionales de métrologie, dont le réseau maghrébin de métrologie (Magmet), constitué des pays de l’Union du Maghreb Arabe, qui a signé le Mémorandum d’entente, en juillet 2008, en marge de la 2e assemblée générale d’Afrimets.