Les autorités publiques vont assurer la bonne marche du marché local, tout approvisionnant le marché libyen en produits alimentaires nécessaires, à travers les circuits réguliers.


Selon un communiqué diffusé, samedi, par le ministère du Commerce et du Tourisme, les services concernés vont renforcer les opérations de contrôle sur terrain, au niveau des routes et des postes frontaliers, afin de lutter contre les opérations de vente illégale, notamment pour les produits subventionnés.
Dans ce contexte, le projet de création d’une zone commerciale franche dans le gouvernorat de Médenine sera réactivé, pour renforcer, à la fois, le développement régional et la complémentarité avec la Libye.
Le ministère souligne que les réserves actuelles du pays «couvrent les besoins ordinaires du marché intérieur avec la disponibilité d’un excédent permettant d’aider la Libye».
En ce qui concerne les eaux minérales, 50 millions de litres seront importées, essentiellement, pour les besoins du marché libyen, ce qui permettra d’améliorer l’offre au niveau du marché local. Des avantages seront octroyés, à ce propos, aux importateurs.
Pour ce qui est du sucre, l’Office du commerce tunisien (Oct) se chargera de fournir les quantités demandées aux exportateurs tunisiens ou aux importateurs libyens aux prix du marché mondial.
En outre, les autorités de tutelle ont entamé les procédures d’importation de quantités supplémentaires, estimées à 20 millions de litres de lait avec la possibilité d’augmenter ces importations, en cas de besoin et ce malgré la production d’environ 5 millions de litres additionnels, destinés au marché libyen.
Toujours selon le ministère du Commerce, les commerçants auront la possibilité d’exporter les huiles végétales non subventionnées et les dérivés des céréales, à condition de rembourser le montant de la subvention. En même temps, les opérations d’importation de tous les produits dont a besoin le marché local ont été autorisées. Sauf pour le ciment, dont les importations ont été suspendues temporairement.