La production de la pêche et de l’aquaculture a baissé de 4%, au cours des sept premiers mois 2011, contre une baisse de 11% à la fin du mois de mai 2011.
Selon les données fournies par la direction générale de la pêche et de l’aquaculture, relevant du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement, la production du secteur est passée de 60.400 tonnes en 2010, à 57.800 tonnes au cours de la même période en 2011.
Les produits de la pêche profonde ont baissé, quant à eux, de 23%, contre une hausse de 9% de la production du poisson bleu.
Cette baisse est expliquée par l’irrégularité des activités de la flotte de la pêche et l’arrêt de la plupart des embarcations, au cours des mois de janvier et de février, auxquels s’ajoutent les impacts négatifs de la pêche en surface pratiquée de manière anarchique près des côtes.
En revanche, la production de l’aquaculture a enregistré au cours des sept premiers mois de l’année une augmentation de 31%, soit 3.044 tonnes, contre 2.320 tonnes, au cours de la même période de 2010.
Cette hausse est due à l’augmentation de la capacité de production des structures de pêche en aquaculture et l’entrée en phase d’exploitation de nouvelles entreprises du secteur.
Selon la même source, 15.495 tonnes, d’une valeur de 153,7 millions de dinars (MDT), ont été exportées au cours du premier semestre 2011, contre 9.979 tonnes d’une valeur 95,3 MDT, au cours de la même période de l’année écoulée, soit une croissance de 55% au niveau quantitatif et 61% au niveau qualitatif.
Au cours de la même période, la Tunisie a importé 18.514 tonnes (44,5 MDT) de produits de la pêche, contre 22.111 tonnes d’une valeur de 45,7 MDT, en 2010, soit une baisse de 16% au niveau des quantités et 3% au niveau de la valeur.
La balance commerciale du secteur de la pêche et de pisciculture a enregistré un excédent positif qui a atteint 109,2 MDT, contre 49,6 MDT, au cours de la même période de 2010.
La production du secteur de l’aquaculture, notamment l’élevage de la dorade et du loup, contribue à la régulation de l’offre, surtout durant le mois du Ramadan caractérisé par une hausse de la consommation. Le prix du kilogramme de dorade et de loup varie entre 10 et 11 dinars.