Les quantités de céréales collectées du 15 juin au 1er août ont atteint 10,023 millions de quintaux, contre 5 millions au cours de la même période de 2010.

Ces quantités se répartissent entre 6,256 de blé dur, 1,678 millions de blé tendre, 2,062 quintaux d’orge et 27.000 de triticale.
Khaled Lachtar, directeur des grandes cultures au ministère de l’Agriculture et de l’Environnement, a indiqué à l’agence Tap qu’il est possible de récolter environ 500.000 quintaux supplémentaires de céréales au cours des prochains jours.
Le rythme de collecte quotidienne de céréales a atteint son pic au cours de juin pour s’établir à 324.000 quintaux, contre 42.000 quintaux par jour actuellement.
Les privés ont collecté, à ce jour, 50% du total de la récolte, tandis que les sociétés mutuelles en ont collecté 45% et l’Office des céréales s’est chargé de la collecte des 5% restant.
Le groupement privé (comptoir multiservice agricole) a collecté 23,5% du total des quantités collectées par le secteur privé.
M. Lachtar a indiqué que la qualité des céréales, notamment le blé dur, s’est relativement détériorée suite aux conditions climatiques et le manque de disponibilité en quantités suffisantes d’engrais azotés dans certaines régions.
Cette détérioration a trait à la baisse du poids spécifique et l’augmentation du taux de mitadinage, ainsi qu’aux pluies enregistrées au cours du mois de juin et au phénomène de germination de certaines variétés de blé tendre après le mûrissage des céréales.
M. Lachtar a précisé que la détérioration de la qualité s’est répercutée sur les prix à la production. Ainsi la moyenne est répartie selon les variétés de céréales entre 55 dinars le quintal de blé dur (contre un prix maximum de 60,580 le quintal), 44 dinars le quintal de blé tendre (contre un prix maximum de 45,700 le quintal, et ce après avoir décidé d’établir le taux des blés germés à l'entour de 4%).
Le prix du quintal d’orge est estimé à 41 dinars ainsi que celui du triticale (contre 42 dinars le quintal).
Nombre d’agriculteurs ont cependant obtenu, grâce à la qualité de leurs produits, des prix avoisinants les maxima en vigueur.