La Société des Ciments d’Enfidha (Sce) a lancé, lundi, un appel pour une reprise du travail dans son site où la production est arrêtée depuis le 27 juin, suite à la confiscation illégale de ses machines.


La suspension de l’activité de la Sce, qui emploie 800 personnes sur son site d’Enfidha, a eu un impact sur 300.000 emplois dans les secteurs liés à cette activité, selon l’Utica.
Pendant cette période de crise économique, l’Etat tunisien a dû recourir à l’importation pour combler le vide laissé par cet arrêt de la production, a souligné la Sce dans un communiqué.
S’agissant de la pollution générée par la cimenterie et contestée par la population locale, la Sce précise que le produit appelé «coke de pétrole» est un produit accepté internationalement.
La Sce a fait savoir que le contrôle de la production est effectué en temps réel par l’Agence nationale de protection de l’environnement (Anpe).
Par ailleurs, des études sur les combustibles alternatifs pour le futur ont déjà commencé, a précisé le communiqué.
Par ailleurs, la société a fait remarquer que depuis le début de février dernier, divers contacts ont été effectués avec les représentants d’Ain Mdhekra, le village avoisinant de la société.
Dans ce cadre,  la société a entrepris une série d’actions: aide sociale directe, réfection de l’école primaire, embauche de huit personnes, suivi de la qualité de l’eau, aide à la collecte des déchets...
La Sce a été la première cimenterie privatisée en 1998, suite à un appel d’offre international, et reste à ce jour la première entreprise du secteur avec 25% de part de marché.