La Banque mondiale a approuvé, le 17 juin, deux prêts et un don du Fonds pour l’environnement mondial (Fem) en soutien à un projet d’assainissement du nord de Tunis (68.63 millions de dollars US) et un autre consacré à la gestion des ressources naturelles (57,84 M$US).
Le premier projet vise à réduire l’impact environnemental des rejets d’eaux usées traitées dans le golfe de Tunis, en construisant un émissaire en mer permettant d’améliorer sensiblement la qualité de l’eau sur les plages de Tunis Nord. Il vise aussi à soutenir la première phase de mise en œuvre du Programme national de réutilisation des eaux usées traitées. Ce programme, mené par l’Office national de l’assainissement (Onas), cherche à développer l’infrastructure nécessaire pour augmenter la quantité et de la qualité des eaux usées traitées mises à la disposition des agriculteurs au niveau du périmètre irrigué de Borj Touil. Ce programme est financé par un prêt de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird) de 52 M$US et un don du Fem de 8.03 M$US, contre une contribution du gouvernement tunisien de 8.6 M$US.
Le second projet a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des communautés rurales dans trois gouvernorats (Jendouba, Kasserine et Médenine). Ces améliorations concernent l’accès à l’infrastructure et aux services de base, la promotion des activités génératrices de revenus, les bonnes pratiques de gestion des ressources naturelles par la promotion d’une approche intégrée de développement communautaire.
Ce projet vise également à réduire la menace liée à la dégradation des terres et au changement climatique pour les systèmes de production agricole vulnérables des zones ciblées, tout en développant des options pour remédier à la pollution d’origine terrestre affectant la Méditerranée.
Le projet assistera les Commissariats régionaux de développement agricole (Crda) et les institutions locales de développement pour la prise en compte systématique de l’approche participative intégrée dans les investissements et la planification communautaire locale du développement dans 72 «imadas», et éventuellement d’autres, des trois gouvernorats.

Source : Communiqué