Les investisseurs gataris multiplient les manifestations d’intérêt pour la Tunisie. L’un d’entre eux pourrait y décrocher un des grands projets en préparation.
Les capitaux qataris vont-ils reprendre le chemin de Tunis ? Près d’un quart de siècle après l’arrivée du premier d’entre eux (en l’occurrence National Qatari Bank), associé à l’Etat tunisien dans la Banque Tuniso-Qatarie, créée en 1982), les businessman du Qatar montrent de nouveau le bout du nez. Le premier à s’être affiché est Qatar Petroleum retenu comme adjudicataire dans le projet de raffinerie de pétrole de Skhira. Malheureusement, l’opérateur qatari, confronté à des difficultés, a du se retirer.
Dans la foulée, la Tunisie a vu débarquer un autre investisseur de taille : Qatari Diar. Faisant partie du groupe Qatari Investment Authority (Q.I.A.) –détenteur de 50% du capital de la National Qatari Bank-, ce promoteur de grands projets immobiliers a créé en 2009 une filiale tunisienne pour se mettre en position de pouvoir saisir la première opportunité à se présenter.
De même, lors de sa dernière visite en 2009, l’Emir du Qatar, Cheikh avait dans ses valises des maquettes de méga projets qu’il a présentées au président Zine EL Abidine Ben Ali. Ce forcing qatari va-t-il porter ses fruits ? Peut être, car la réalisation de l’un des projets en cours de préparation en Tunisie pourrait fort bien échoir à un investisseur de ce pays. Il pourrait s’agir de la Gare de Sousse destinée à subir un «lifting » pour en faire un complexe immobilier, hôtelier et commercial haut de gamme, couvrant près de 5,5 hectares.
Premier du genre en Tunisie, inspiré du modèle de grandes gares ferroviaires –dont celle de Madrid-, transformées en centres de vie au sein de certaines grandes villes européennes-, ce concept a été décliné dans sa version tunisienne par l’architecte Emna Laatiri-Ben Mustapha, sous la houlette de la société d’études dirigée par M.Cheikh Ali Khalfallah.
O.N.