Les sit-in observés lundi ont interrompu les activités d’extraction, transformation et transport du phosphate à Metlaoui et Oum Larayes (gouvernorat de Gafsa).


Les mouvements de protestation et des sit-in observés par des jeunes réclament la proclamation rapide des résultats du concours lancé par la Compagnie des phosphates de Gafsa (Cpg), en mars dernier, pour le recrutement de 2.588 personnes.

Une source de la Cpg a souligné à l’agence Tap, «le souci de la compagnie de voir s’achever, avant la fin de l’année, les opérations de tri des 14.000 demandes de candidatures, menées par le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi».

Le programme de recrutement de la compagnie prévoit, également, l’intégration de 1.400 demandeurs d’emploi dans les sociétés chargées de l’environnement et du boisement.

Selon la même source, l’interruption de l’activité de la Cpg engendre, chaque jour une perte de 1,5 million de dinars de chiffre d’affaires pour la compagnie.

Le 8 novembre, un groupe d’agents de sous-traitance de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (Sncft) a repris le travail. Il était en grève depuis le 17 octobre pour exiger la titularisation et l’augmentation de salaires. La Sncft a pu ainsi transporter à nouveau le phosphate du bassin minier.
Pour toutes les pertes enregistrées, la Cpg, le Groupe chimique tunisien (Gct) et la Sncft ont décidé de poursuivre les grévistes en justice.