‘‘Tunivisions Magazine’’ et la cité des sciences ont organisé, en partenariat avec l’Association tunisienne de l’internet et du multimédia (Atim) et l’Institut supérieur des beaux-arts de Tunis (Isbat), les 2 et 3 juillet, le ‘‘QR Fest’’, manifestation visant à vulgariser le QR code et la culture numérique et mobile.
Créé par l’entreprise japonaise Denso-Wave en 1994, le QR code est un code-barres à deux dimensions (code matrice) pouvant stocker jusqu’à 7.089 caractères numériques, 4 296 caractères alphanumériques (contrairement au code-barre traditionnel qui lui ne peut stocker que de 10 à 13 caractères) ou 2.953 octets. Devenu le code à deux dimensions le plus populaire, le QR code a l’avantage de pouvoir stocker beaucoup d’informations tout en étant petit et rapide à scanner. Ainsi, le sigle «QR» dérive de «Quick Response» car le contenu peut être décodé rapidement. Autre avantage, et pas des moindres, son utilisation est gratuite.
Le QR code expliqué aux bleus
Mobilité et communication
Le QR Fest a donc été une occasion pour présenter cette nouvelle technique, en montrer toutes les ressources et en présenter les différents usages. Les professeurs et étudiants de l’Isbat ont développé une installation formée de 31 tableaux affichés, un montage vidéo et une série de cubes élaborés à partir de QR codes. Le public présent a pu interagir avec l’affichage en décryptant les QR codes publiés et personnalisés selon les thèmes des tableaux.
Lors de la première journée, Houssem Aoudi, digital marketer chez Media visions editing, a évoqué la mobilité et les techniques de communication sur le web mobile, telles que le QR code et la réalité augmentée. Jalel Achour, directeur de Phone Gestion, a présenté le flash code, le QR code et leurs différentes utilisations par les annonceurs et les communicateurs en général. Nizar Chaâri a expliqué l’intérêt de ‘‘Tunivisions’’ pour cette nouvelle technique de communication. Mariem Sabbegh, professeur à l’Isbat, a parlé des utilisations du QR code dans l’art, le design et la créativité en général. Elle a aussi commenté l’exposition des étudiants à la Cité des sciences.
La ville numérique
Le deuxième jour était consacré à un workshop intitulé: «QR code et ville numérique». Amira Ben Ghanem, étudiante chercheuse à l’Ecole supérieure du commerce électronique (Esce), a parlé de l’utilisation du QR code dans la ville en général. Omar Ben Ali, secrétaire général de la mairie de Sidi Bou Saïd, a expliqué l’intérêt de sa ville pour le QR code qu’elle va intégrer bientôt dans son plan numérique, et Moez Souebni, président de l’Atim, a profité de l’occasion pour annoncer sa décision de mettre le prochain Festival de l’internet organisé par son association, prévu pour début août, sous le signe du QR code.
Le succès de cette manifestation et l’intérêt qu’elle a suscité chez le public et les médias vont inciter ‘‘Tunivisions’’ à poursuivre ses efforts pour mieux vulgariser cette technologie en Tunisie. Prochaine étape: l’exposition – ouverte jusqu’à la fin de semaine à la cité des sciences – deviendra itinérante et fera le tour de plusieurs villes à l’intérieur du pays.
Source: Communiqué.