Nabeul et le Cap Bon en Tunisie font partie des régions concernées par les projets communs qui devront être mis en place dans le cadre du projet euro-méditerranéen South-East Archeritage, dont la réunion de lancement s’est tenue les 8 et 9 juillet à Cagliari, en Italie.



Ce projet, financé par l’Union européenne (Ue) dans le cadre du programme Ciudad – Coopération In Urban Development And Dialogue –, vise à promouvoir le tourisme durable et les stratégies de planification du territoire grâce à la mise en valeur des sites archéologiques de l’Empire Romain dans les régions partenaires.
Les autres régions euro-méditerranéennes concernées par ce projet sont la Province de Cagliari, en Italie, la Conté de Hunedoara en Roumanie et la région de Krasnodar et le district de Temryuk en Russie.

Des stratégies de promotion touristique

Ces quatre régions se caractérisent par un potentiel élevé de croissance intérieure, dû en partie à leur position stratégique. Elles partagent également un patrimoine historique et culturel similaire, hérité de la présence ancienne de l’Empire Romain sur leurs territoires.
Le projet cherche à construire un réseau entre ces territoires, afin d’identifier des politiques communes et des stratégies de promotion touristique visant à contribuer au développement socio-économique des zones rurales et urbaines intéressées.
L’idée de fond du projet consiste également dans la récupération des procédés de production, des méthodes et des matériaux utilisés par les Romains et dans leur transformation en produits faisant partie de l’offre touristique locale. Pour chaque territoire concerné des productions spécifiques seront identifiées et une sorte d’itinéraire de production romain sera tracé.
Les partenaires du programme côté tunisien sont le Département de Géographie de Faculté de Lettres, Université de Manouba, l’Association de recherches et d’études géographiques (Areg) et la Municipalité de Nabeul.


Excavation Archéologique de Neapolis

Nabeul est l’héritière de l’antique Neapolis. On reproduit ici un extrait de l’article qui lui est consacrée par Wikipédia:
La redécouverte de Neapolis
«Cette vieille cité est considérée comme l’une des rares villes du Maghreb à porter un nom grec. Elle est d’ailleurs citée dès le Ve siècle av. J.-CC. dans les textes de Thucydide. Elle est aussi la ville la plus anciennement citée après Carthage et les mêmes textes confirment son importance durant la période punique, avant sa destruction par Lucius Calpurnius Piso en 148 av. J.-C.
La cité est élevée au grade de colonie romaine sous César ou Auguste. Jusqu’au Ve siècle, certaines inscriptions témoignent encore de sa prospérité économique. Les dernières données sur la cité sont relatives à l’attestation des évêques jusqu’en 646.
«Ce n’est qu’au XIIe siècle qu’Al Idrissi mentionne l'existence d’une ‘‘ancienne Nabeul’’ réduite à l’état de ruines à quelques kilomètres de la nouvelle cité.
«Lors de son voyage dans la régence de Tunis, Victor Guérin relève plusieurs inscriptions sur des piédestaux dont Col(oniae) Iul(iae) Neap(olis). Les premières fouilles réalisées en 1965 permettent de dégager un ensemble industriel de l’époque romaine pour la fabrication du garum, ainsi qu’un quartier d’habitation avec des maisons pavées de superbes mosaïques dont certaines sont conservées sur place et d'autres exposées au Musée de Nabeul.
«Un programme de mise en valeur du site est entrepris de 1996 à 2002 par l’Institut national du patrimoine (Inp) et l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle: il consiste à restituer le tracé des murs, la couvertures des portiques des galeries des bassins de salaisons, la réfection du dallage du decumanus ainsi que l’ouverture d’une nouvelle salle au Musée de Nabeul consacrée au site.»

Contacts en Tunisie:
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