Dans une interview accordée au quotidien ‘‘Assabah’’ (dimanche 25 juillet), le président de la Fth a précisé que les hôtels poubelles sont gérés par des intrus au secteur qui ont beaucoup tiré le niveau des prestations vers le bas. Selon lui, ces intrus ont obtenu des crédits bancaires pour améliorer la qualité des services, mais ils ont dépensé ces prêts dans d’autres activités. «Rien ne sert d’essayer de régler l’endettement de ces pseudo-hôteliers. Il faut carrément les éliminer du secteur», a-t-il indiqué sans détour.
Le président de la Fth a estimé que l’endettement est «la source des tous les vices dans le secteur de l’hôtellerie» puisqu’il pousse les hôteliers à vendre leurs chambres à des prix bas pour avoir du cash, et ce au dépens de la qualité des services.
M. Belaâjouza a noté à ce propos que le nombre des hôtels qui n’arrivent pas à honorer leurs engagements vis-à-vis des banques prêteuses s’élève à quelque 200 hôtels. Ces derniers n’ont pas l’intention d’échapper à leurs obligations. Pour les aider à rembourser leurs dettes, on devrait leur trouver des solutions concrètes et viables.
Interrogé sur l’affaire de la faillite du tour opérateur Royal Tours, le président de la Fth a proposé des ébauches de solutions pouvant protéger les hôteliers des faillites des tours opérateurs. Face à l’inefficacité des procédures judiciaires et à l’absence d’assurances pour rembourser les hôteliers lésés, il serait judicieux de créer une cellule de veille dans les représentations du tourisme tunisien à l’étranger chargées de sonner l’alarme et d’anticiper les crises et les faillites.
M. Belajouza a également indiqué que la Fth va contracter, dans les prochains jours, des polices d’assurances avec des compagnies locales. Car, selon lui, les hôtels tunisiens sont des entreprises exportatrices et leurs activités doivent être couvertes comme celles des unités industrielles ou autres.
Tunisie. Vers la fermeture des hôtels-poubelles
Mohamed Belaâjouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (Fth) préconise la fermeture de 50 hôtels poubelles dans plusieurs régions du pays afin d’améliorer l’image de l’hôtellerie tunisienne, ternie par la détérioration de la qualité des services.
Dans une interview accordée au quotidien ‘‘Assabah’’ (dimanche 25 juillet), le président de la Fth a précisé que les hôtels poubelles sont gérés par des intrus au secteur qui ont beaucoup tiré le niveau des prestations vers le bas. Selon lui, ces intrus ont obtenu des crédits bancaires pour améliorer la qualité des services, mais ils ont dépensé ces prêts dans d’autres activités. «Rien ne sert d’essayer de régler l’endettement de ces pseudo-hôteliers. Il faut carrément les éliminer du secteur», a-t-il indiqué sans détour.
Le président de la Fth a estimé que l’endettement est «la source des tous les vices dans le secteur de l’hôtellerie» puisqu’il pousse les hôteliers à vendre leurs chambres à des prix bas pour avoir du cash, et ce au dépens de la qualité des services.
M. Belaâjouza a noté à ce propos que le nombre des hôtels qui n’arrivent pas à honorer leurs engagements vis-à-vis des banques prêteuses s’élève à quelque 200 hôtels. Ces derniers n’ont pas l’intention d’échapper à leurs obligations. Pour les aider à rembourser leurs dettes, on devrait leur trouver des solutions concrètes et viables.
Interrogé sur l’affaire de la faillite du tour opérateur Royal Tours, le président de la Fth a proposé des ébauches de solutions pouvant protéger les hôteliers des faillites des tours opérateurs. Face à l’inefficacité des procédures judiciaires et à l’absence d’assurances pour rembourser les hôteliers lésés, il serait judicieux de créer une cellule de veille dans les représentations du tourisme tunisien à l’étranger chargées de sonner l’alarme et d’anticiper les crises et les faillites.
M. Belajouza a également indiqué que la Fth va contracter, dans les prochains jours, des polices d’assurances avec des compagnies locales. Car, selon lui, les hôtels tunisiens sont des entreprises exportatrices et leurs activités doivent être couvertes comme celles des unités industrielles ou autres.