Avec «seulement» 1,69 milliards de dollars US d’Ide en 2009, la Tunisie est devancée par l’Angola (13 milliards), l’Egypte (6,7 milliards), le Nigeria (6 milliards), l’Afrique du Sud (5,8), le Soudan (3 milliards), l’Algérie (2,85 milliards), la Libye (2,67 milliards) et le Congo (2,5 milliards). On notera cependant que, contrairement à la Tunisie, la plupart de ces pays disposent d’importantes ressources naturelles (hydrocarbures, mines…).
Dans l’ensemble, «après presque une décennie de croissance ininterrompue, les flux d’Ide vers l’Afrique ont diminué en 2009 de 19% avec un volume de 59 milliards de dollars», indique le rapport. «Le repli des Ide a été du essentiellement à une contraction de la demande mondiale pour les produits de base exportés par l’Afrique et de leurs prix», explique encore le rapport.
Ce repli a été inégal selon les sous-régions. L’Afrique de l’Ouest et de l’Est, principales bénéficiaires de l’envolée des prix des produits de base observée précédemment, ont enregistré une contraction relativement importante des entrées d’Ide. Les flux vers l’Afrique du Nord ont eux aussi diminué, bien que les secteurs plus diversifiés de cette zone aient reçu des investissements étrangers et que les programmes de privatisation aient été poursuivis.
Sur le plan mondial, l’année 2009 a été également mauvaise pour les flux mondiaux des Ide qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2005. Après un repli de 16% en 2008, ces flux ont chuté de 37% en 2009, se situant à 1.114 milliards de dollars.
Le rapport affiche, cependant, un optimisme prudent quant aux perspectives de reprise des Ide. «Le redressement devrait s’accélérer avec des entrées d’Ide qui pourraient dépasser 1.200 milliards de dollars en 2010 et atteindre entre 1.300 et 1.500 milliards de dollars en 2011. Pour 2012, les experts de la Cnuced tablent sur un volume entre 1.600 et 2.000 milliards de dollars.
I. B.
La Tunisie 9e en Afrique pour les investissements directs étrangers
Dans le rapport sur les flux des investissements directs étrangers (Ide) dans le monde en 2010, la Tunisie est classée au 9e rang en Afrique. Ce rapport, intitulé «Investing in a Low-Carbon Economy» (Investir dans une économie à faible intensité de carbone) et réalisé par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), a été rendu public le 22 juillet.
Avec «seulement» 1,69 milliards de dollars US d’Ide en 2009, la Tunisie est devancée par l’Angola (13 milliards), l’Egypte (6,7 milliards), le Nigeria (6 milliards), l’Afrique du Sud (5,8), le Soudan (3 milliards), l’Algérie (2,85 milliards), la Libye (2,67 milliards) et le Congo (2,5 milliards). On notera cependant que, contrairement à la Tunisie, la plupart de ces pays disposent d’importantes ressources naturelles (hydrocarbures, mines…).
Dans l’ensemble, «après presque une décennie de croissance ininterrompue, les flux d’Ide vers l’Afrique ont diminué en 2009 de 19% avec un volume de 59 milliards de dollars», indique le rapport. «Le repli des Ide a été du essentiellement à une contraction de la demande mondiale pour les produits de base exportés par l’Afrique et de leurs prix», explique encore le rapport.
Ce repli a été inégal selon les sous-régions. L’Afrique de l’Ouest et de l’Est, principales bénéficiaires de l’envolée des prix des produits de base observée précédemment, ont enregistré une contraction relativement importante des entrées d’Ide. Les flux vers l’Afrique du Nord ont eux aussi diminué, bien que les secteurs plus diversifiés de cette zone aient reçu des investissements étrangers et que les programmes de privatisation aient été poursuivis.
Sur le plan mondial, l’année 2009 a été également mauvaise pour les flux mondiaux des Ide qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2005. Après un repli de 16% en 2008, ces flux ont chuté de 37% en 2009, se situant à 1.114 milliards de dollars.
Le rapport affiche, cependant, un optimisme prudent quant aux perspectives de reprise des Ide. «Le redressement devrait s’accélérer avec des entrées d’Ide qui pourraient dépasser 1.200 milliards de dollars en 2010 et atteindre entre 1.300 et 1.500 milliards de dollars en 2011. Pour 2012, les experts de la Cnuced tablent sur un volume entre 1.600 et 2.000 milliards de dollars.
I.B.
Pour en savoir plus :
http://www.unctad.org/Templates/Page.asp?intItemID=1465