Aussi surprenant que cela puisse paraître, les Britanniques préfèrent les plages de la mer Noire en Bulgarie et du nord de la Tunisie à celles de Sydney, en Australie, ou de Copacabana au Brésil. Un récent sondage l’a démontré.



gammarth«Nous irons tous en vacances cet été. Sous le soleil de la Bulgarie. Ou peut-être en Tunisie. Mais nous n’irons certainement pas au Brésil. Ni ne visiterons l’Australie.»
C’est ainsi que le journal britannique ‘‘Daily Mail’’ a présenté les résultats d’un nouveau sondage classant les plages préférées des Britanniques à travers le monde.
L’enquête, réalisée par YouGov et le Center for Economics and Business Research pour le site d’achat en ligne Kelkoo, a classé les côtes de la Bulgarie sur la mer Noire comme étant la bande de sable la plus populaire auprès des touristes du Royaume-Uni. Les plages du nord de la Tunisie, classées en deuxième position, obtiennent «un succès inattendu», note le journal.
L’enquête classe les plages selon un certain nombre de critères, notamment le prix des vols pour les atteindre, les frais d’hébergement, les attractions de la région, le taux de change, la météo et la sécurité.
Pour 85% des personnes interrogées, le prix abordable constitue la principale préoccupation quand il s’agit de choisir une plage pour son repos annuel. La sécurité vient en seconde position (81%), le temps (78%) et la bonne bouffe (77%).
«Dans le climat actuel [de crise], les vacanciers britanniques semblent être plus regardants que jamais sur les prix», explique Bruce Foire de Kelkoo Belgique. «Les critères qui comptent le plus semblent être le taux de change [avantageux] des monnaies et les prix abordables.»
Ce sont, en tout cas, ces raisons qui ont valu une surprenante (et peu honorable) 20e place à la plage de Sydney, en Australie, et tout aussi surprenante 19e place  pour Copacabana et Ipanema, au Brésil, plages jadis très prisées par les Britanniques. Les coûts élevés sont à l’origine du recul de la destination australienne. Outre les coûts élevés, le Brésil souffre aussi d’une image de pays miné par la violence. Ce qui semble avoir profité aux plages tunisiennes, qui sont ainsi passées au premier plan.

Imed B.