Hyperactif et omniprésent sur la scène nationale, ce comptable fait partie de plusieurs associations aux objets divers. Comptabilité, affaires, diplomatie, action sociale, mécénat culturel…, rien (ou presque) n’échappe à sa curiosité. Et à sa science des réseaux.
Rejeb Elloumi n’est sans doute pas le seul à raffoler de ce genre d’exercice, mais il est l’un de ceux qui s’investissent volontiers et même avec un plaisir certain dans des associations aux intérêts et orientations divers.
Comptable de son état, il est tout à fait naturel qu’il fasse partie des organisations professionnelles de son secteur d’activité.
On ne s’étonnera pas de le trouver à la tête de la Chambre syndicale nationale des professionnels de la comptabilité (Csnpc) et de faire partie du conseil de la Compagnie des comptables de Tunisie (Cct), dont il est également le 1er vice-président.
En dehors de la sphère professionnelle, ce président directeur général d’un cabinet d’audit a des centres d’intérêt divers. Il est surtout connu pour être membre du Lions Club dont il a été ancien président des Lion’s Club 40, gouverneur du district 414 Tunisie, directeur en 2008 de la Conférence africaine qui a eu lieu en Tunisie.
Les réseaux franco-tunisiens
Rejeb Elloumi est aussi impliqué dans les réseaux franco-tunisiens. Il est vice-président délégué de l’Agence pour le co-développement franco-tunisien (Acft). Créée en France en 1979 sous le nom de ‘‘France/Tunisie - section régionale de Nice Côte d’Azur’’ et rebaptisée ‘‘Agence nationale pour le co-développement franco-tunisien France-Tunisie Section Régionale de Nice Côte d’Azur’’, cette association a reçu pour mission de «contribuer, en dehors de toute préoccupation d’ordre politique, philosophique ou confessionnel, à développer les liens d’amitié entre la France et la Tunisie», de s’efforcer de «mieux faire connaître leurs richesses humaines, culturelles et économiques», d’assister «les entreprises françaises et les entrepreneurs qui désirent s’implanter en Tunisie», d’apporter «son concours aux pouvoirs publics pour toutes les œuvres susceptibles de contribuer à une meilleure compréhension réciproque», d’œuvrer «au développement des relations culturelles et économiques entre la France et la Tunisie», et de joindre «ses efforts aux institutions et groupements locaux, départementaux, régionaux, et nationaux poursuivant des buts analogues, ainsi qu’avec les organismes dépendants et affiliés à l’Union européenne».
Rejeb Elloumi (2e à partir de la droite) et les autres membres de l’Acft, entourant Michel Vauzelle, président du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Patrick Allemand, 1er Vice-Président et Président de la commission des Affaires européennes et de la Coopération internationale au Parlement français (au centre), lors de leur visite à Tunis les 15 et 16 juin, pour parapher la reconduction de la convention qui lie le Conseil Régional au Gouvernorat de Tunis.
Sauvegarde des musées et sites archéologiques
Enfin, Rejeb Elloumi vient, avec son ami Ali Slama – et collègue au sein de l’Acft, puisque ce député et homme d’affaires est le président de cette organisation –, d’étendre son rayon d’action à la sauvegarde des musées et sites archéologiques tunisiens, dont ils ont fait l’objet de la nouvelle Association tunisienne pour la sauvegarde des musées et des sites archéologiques (Atsmsa) baptisée Tourath .
Cette question lui tenant visiblement à cœur, Rejeb Elloumi travaille actuellement à l’organisation du premier colloque du mécénat culturel les 28 et 29 octobre à Sidi Boussaïd, avec le soutien de l’Utica et du Medef, les centrales patronales tunisienne et française, et des ministères tunisiens de la Culture, du Tourisme et des Finances, ainsi que du ministre français de la Culture, l’écrivain et cinéaste Frédéric Mitterrand, grand ami de la Tunisie à laquelle il a consacrée plusieurs travaux.
L. N.
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