Un vice de procédure dans l’affaire Samy Fehri, en détention depuis 5 jours dans la prison de Mornaguia, a été relevé par l’avocat Abdelaziz Essid, dans un entretien aujourd’hui sur les ondes d’ExpressFM.
Selon l’avocat, on a touché à la date du mandat du dépôt de la requête du ministère public et les documents sont datés du 20 août, jour férié s’agissant de l’Aïd et le ministère est tout naturellement fermé.
«Ils n’ont pas eu la présence d’esprit en mettant cette date», a dit l’avocat. Et d’ajouter à Wassim Ben Larbi, qui l’interviewait, qu’il est injuste d’accuser son client de «criminel» et de «voleur» (comme l’a fait Lotfi Zitoun, conseiller politique auprès du chef du gouvernement, Ndlr) alors que la justice n’a encore pas dit son dernier mot.
Z. A.