Le journaliste Khalil Hannachi, renversé aujourd’hui par le nouveau directeur général de Dar Assabah Lotfi Touati avec sa voiture, n’est pas encore totalement réveillé.
«J’attends impatiemment le bilan et le résultat du scanner», a dit à Kapitalis Bochra Hannachi, qui se trouve actuellement à l’hôpital Charles Nicole de Tunis au chevet de son mari.
Les militants des droits de l’homme, de plus en plus inquiets sur le sort des libertés en Tunisie, font assumer au gouvernement les conséquences de ses pratiques autoritaires d’un autre âge, indignes de la révolution tunisienne.
«Je vais rendre public tout de suite un communiqué dénonçant cet incident d’une rare gravité», a dit à Kapitalis Abdessatar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (Ltdh).
Z. A.