«Malade mental, pédophile, raciste, tueur, à incarcérer… ça donne à vomir, où va la Tunisie? Pour qui se prend-il ? Marier une fillette à 13 ans, mais c’est criminel....», s’indignent les Tunisiens.

Il s’agit d’un échantillon de commentaires partagés dimanche sur la toile à propos des déclarations du fondateur du Parti de l’ouverture et de la fidélité (Pof) à la suite de ses déclarations sur Tounesna TV dans l’émission «Mra waâliha leklem» (Une femme respectable) https://www.facebook.com/photo.php?v=448393121870085.

L’homme d’affaires Bahri Jelassi, qui, lors de la dernière campagne électorale, avait promis aux paysans de faire baisser le prix du pain à 100 millimes, de construire un tunnel entre la Tunisie et l’Italie et de créer 1million 500.000 d'emplois, est devenu l’ennemi juré des femmes, des laïques et des progressistes en général.

Cet original, qui cherche par tout moyen à rabaisser la femme et à la réduire à une marchandise ou à une servante de l’homme, a déclaré que le Statut du Code personnel est «une destruction massive». Et que la femme doit être «mariée à l’âge de 13 ans» et que l’homme a droit, à côté de sa femme, à une servante.

«On nous a montré en Occident qu’à 9 ans, la fille perd sa virginité et a une vie sexuelle. Ces modernistes veulent qu’on arrive jusque-là?», se justifie Bahri Jelassi, de plus en plus agressif et qui plaide ouvertement la polygamie et même la pédophilie.

Selon lui, les hommes ont droit à quatre femmes. «Qu’ils épousent quatre. Avant l’islam, on épousait même dix… et qu’on épousait une fille à 13 ou à 15 ans. A 18 ans, elles sont déjà vieilles peaux», a-t-il préconisé. Ainsi il n’y aura plus, selon lui, de vieilles filles.

«Il faut que le gouvernement aide les jeunes à se marier (par un crédit même de 5.000 dinars). C’est plus important que d’aller à l’école et il faut aider les Tunisiens à se marier et à enfanter», a-t-il ajouté et d’accuser les laïques d’ignorants, qui sont en train de traîner la société vers le précipice. «Les hommes riches comme moi doivent aider les gens à se  marier. L’emploi, les investissements et autres problèmes ne sont pas une priorité», a-t-il ajouté.

Z. A.