Selon Mongi Khadhraoui, beaucoup de journalistes proches du Rcd et de Ben Ali ont tourné la veste après la révolution et roulent aujourd’hui pour le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir.
Le secrétaire général du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), qui parlait sur la chaîne Zitouna, dirigée par Oussama Ben Salem, fils du ministre de l’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique, Moncef Ben Salem, a déclaré que le gouvernement ne veut pas publier la liste noire des journalistes corrompus par l’ancien régime parce que certains de ces journalistes se sont rapprochés entretemps d’Ennahdha, se trimballent avec un chapelet et se sont dotés d’une «zabiba» (ce rond noir sur le front censé signifier que son porteur fait ses cinq prières quotidiennes) en un temps record.
Comme quoi, la piété est une affaire d’apparence, et ça se travaille…
Z. A.