La Banque mondiale organise une table-ronde sur «les infrastructures alternatives de fibre optique: comment renforcer l'accès à l'Internet haut débit dans toute la Tunisie», mardi, dans ses locaux de la Banque aux Berges du Lac 2.

 

Le gouvernement tunisien attend des technologies de l'information et de la communication (Tic) qu'elles jouent un rôle clef dans la croissance du pays, notamment pour relancer le développement dans les régions intérieures. Dans ce contexte, il souhaite que les infrastructures alternatives de fibres optiques puissent être ouvertes aux opérateurs du secteur télécom afin de desservir toute la Tunisie en connexion Internet haut débit.

Parallèlement, l'Instance nationale de télécommunications (Int) a lancé la mise à jour du cadre juridique et réglementaire dans le but d'intégrer les infrastructures alternatives dans le secteur des télécommunications et les soumettre aux mêmes règles et conditions que les opérateurs de réseaux publics de télécommunications.

A ce jour, plusieurs offres de référence de sociétés possédant des infrastructures alternatives fibre optique ont été portées à la connaissance de l'Int.

La table-ronde de la Banque Mondiale vise à faire le point d'avancement sur ce dossier avec l'ensemble des acteurs clefs du secteur et de leur permettre d'intégrer efficacement ce levier d'accélération de la diffusion du haut débit dans leurs plans d'activités.

Parmi les intervenants, on annonce des représentants des sociétés possédant des infrastructures alternatives de fibre optique (Steg, AT, Ontcf), des opérateurs du secteur télécoms (Tunisie Telecom, Tunisiana, Orange, fournisseurs d'accès à internet), de l'Int, Carlo Maria Rossotto et Michel Rogy, experts des Tic auprès de la Banque Mondiale) et Antonio Nucifora, économiste principal pour la Tunisie à la Banque mondiale.

Source: communiqué.