La direction de la chaîne Nessma TV annonce qu'elle va intenter un procès pour calomnies, affabulations et diffamation contre sa rivale Ettounissia TV et Naoufel Ouertani, l'animateur de l'émission ''Labess''.
A la suite de la diffusion, le samedi 17 novembre, par la chaîne Ettounissia, qualifiée de chaine «étrangère» (fondée par Sami El Fehri, aujourd'hui en prison), d'une «violente attaque à l'encontre de la chaine Nessma», la direction de cette chaîne a publié aujourd'hui un communiqué où elle dénonce les «calomnies» dont sa direction et son personnel ont été l'objet au cours de l'émission ''Labess'' produite par Cactus Prod et animée par Naoufel Ouertani. Et annoncent qu'ils portent plainte pour diffamation. Une plainte bien opportune, et qui vient à point nommé pour déstabiliser davantage une chaîne est déjà dans le collimateur du parti Ennahdha et du gouvernement en place.
Nous reproduisons ce communiqué, sans commentaire, pour ne pas attiser le feu de cette querelle fratricide qui n'honore pas le milieu médiatique.
«La direction générale de la société Nessma Broadcast a pris connaissance avec indignation de l'attaque verbale violente portée contre la chaine, ses actionnaires et son président directeur général, le 17 novembre 2012, par l'animateur Naoufel Ouertani, dans le cadre de son émission ''Labess'' au cours de laquelle il a volontairement avancé nombre de rumeurs et d'allégations mensongères et sans preuves tangibles, outre le fait d'adresser à la chaine, à ses actionnaires, à sa direction générale et à ses personnels, journalistes et techniciens, des accusations dangereuses infondées revêtant un caractère diffamatoire avéré.
Tout en démentant catégoriquement les affabulations et calomnies véhiculées par le dénommé Naoufel Ouertani, la direction générale de Nessma ne peut que dénoncer cette tentative de désinformation et cette agression gratuite qui n'exprime, en réalité, dans un style mesquin, que l'embarras et la confusion de son auteur.
En tout état de cause, et devant un tel comportement tendant, de manière dérisoire, à porter atteinte à la chaine, les actionnaires de Nessma et sa direction générale préfèrent s'élever au-dessus d'un débat, aussi subalterne que stérile, et décident d'intenter une action en justice.»