Le producteur et patron d'Attounissia TV n'a pas été libéré mercredi soir. La direction de la prison de Mornaguia, qui s'apprêtait à le libérer, a reçu, vers 23 heures, des instructions (de qui?) pour le garder en détention.
Pourtant, explique Me Abdelaziz Essid, avocat de Sami Fehri, la cour de cassation avait émis, mercredi en fin d'après-midi, un verdict opposé à celui de la chambre d'accusation, et ordonné la libération de Sami Fehri.
Le directeur de la prison de Mornaguia, qui a reçu l'ordre de libérer Sami Fehri, n'avait donc plus qu'à signer les papiers permettant au détenu de quitter les lieux. Toutefois, cela ne s'est pas produit, et le directeur semble avoir reçu l'ordre de maintenir Sami Fehri en détention, déplore Abdelaziz Essid, qui ne comprend pas les raisons d'une telle volte-face judiciaire.
I. B.