e ministre de la Justice n'a jamais utilisé une adresse électronique, et n'a envoyé aucune lettre via un compte mail de qui que ce soit.Dans un communiqué diffusé samedi, le ministère de la Justice dément catégoriquement les allégations de Naoufel Ouertani à propos d'un email présumé du ministre Noureddine Bhiri à propos de l'affaire Sami Fehri.

 

«Il s'agit de mensonges et de falsifications», a affirmé le ministère de la Justice, précisant que «le ministre de la Justice n'a jamais utilisé une adresse électronique, et n'a envoyé aucune lettre via un compte mail de qui que ce soit.» Il a ajouté qu'il se réserve «le droit de poursuivre en justice toutes personnes impliquées dans ce crime qui représente un nouveau maillon dans la campagne de dénigrement visant à intimider et terroriser les juges.»

Le ministre de la Justice a appelé «le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) et le Syndicat des directeurs d'entreprises d'information et tous les journalistes libres d'assurer leurs responsabilités en mettant fin à de pareils dépassements qui affectent la crédibilité de l'information et de la presse avant de porter atteinte aux personnes ciblées».

Naoufel Ouertani avait révélé dans son émission ''Labes'' sur AttounissiaTV que des «hacktivistes» du groupe Anonymus ont piraté le compte mail de Noureddine Bhiri et diffusé, via les réseaux sociaux, un email du ministre à des dirigeants d'Ennahdha à propos de l'affaire Sami Fehri, patron d'Attounissia TV, incarcéré depuis plus de quatre mois, qui dénote une ingérence du pouvoir exécutif dans les affaires judiciaires.

R. K.