Le journaliste de Mosaïque FM Habib Ouadhane a été empêché aujourd'hui de couvrir la séance plénière par la vice-présidente de l'Assemblée nationale constituante (Anc) Mahrezia Lâbidi en personne.
Notre confrère a commis un crime de lèse majesté en mettant sur sa page Facebook personnelle un commentaire qui déplait à Ennahdha et à ses membres.
Depuis, sa page a été piratée et utilisée pour lui faire dire, en son nom, tout ce que les Nahdhaouis veulent diffuser, des textes d'un niveau très bas, difficile à associer au journaliste qui jouit d'une très bonne presse, sur les plans éthique et déontologique.
La nouvelle ayant été partagée sur les réseaux sociaux, journalistes, défenseurs des droits de l'homme, et de la liberté d'expression, avocats, et représentants de la société civile n'ont pas tardé à exprimer leur indignation du comportement de Maherzia Laâbidi, membre d'Ennahdha, un parti qui cherche par tout moyen à remettre en place les mêmes pratiques de Ben Ali, notamment la répression des plumes libres.
Z. A.