L'élue d'Ennahdha Amel Ghouil a traité le journaliste et écrivain Sofiène Ben Frahat de «sale et pourri de la tête aux pieds» et menacé de porter plainte contre lui. Mais quelle mouche l'a-t-elle piquée pour qu'elle se déchaine de la sorte?
Suite à ses déclarations, jeudi, en pleine séance plénière à l'Assemblée nationale constituante (Anc) contre le journaliste «et tous ceux qui sont de son espèce, sales et noyés de la tête aux pieds dans la pourriture, car tellement souillés, ils ne parlent que des ''harzet hammam'' (masseuses, Ndlr) d'Ennahdha», selon ses propres termes, Mme Ghouil a été chaudement applaudie par les députés d'Ennahdha. La députée a ajoutée qu'elle a été dégoûtée de découvrir, vers 11 heures du soir, sur les réseaux sociaux, des commentaires et des insultes rabaissant les élues d'Ennahdha, qui plus est, la veille de la fête de la Femme.
La nahdhaouie Amel Ghouil reproche à Sofiène Ben Farhat d'avoir évoqué, mercredi soir, en direct sur Nessma TV, l'histoire de la dispute entre 4 élues d'Ennahdha qui ont fait tomber les caméras de la chaine de télévision publique Watania et causant des dégâts au matériel appartenant à l'Etat... Mme Ghouil a «violemment» démenti cette histoire menaçant de porter plainte contre le journaliste. Interrogé par Kapitalis sur la source de ses informations, Soufiène Ben Farhat a déclaré que l'information est sûre et qu'il a «des témoins et des preuves», ajoutant: «Le moment venu, je vais les porter à l'opinion». Z. A.
Affaire à suivre...