Alors que les internautes s'inquiètent du retour de la censure sur le web, le ministère de l'Intérieur affirme avoir rompu tout lien, depuis la révolution, avec l'Agence tunisienne de l'Internet (ATI) et n'avoir plus la main sur le secteur.
Le nouveau ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou affirme, en revanche, aujourd'hui, dans un communiqué publié sur la page Facebook officielle de son ministère, que pour préserver les usagers du web des menaces et dépassements, un service a été créé au sein de l'administration de la police judicaire pour enquêter sur la cybercriminalité.
La seule partie qui peut aujourd'hui contrôler le web c'est l'Ati et sur le seul ordre de la justice, affirme encore le ministère de l'Intérieur. Il n'y a donc pas de retour de ''Ammar404'', appellation donnée par les internautes tunisiens à la censure du web sous Ben Ali.
Z. A.