Le siège d'''Attariq Al-Jadid'', organe du parti Al Massar (Voie démocratique et sociale), sis à l'avenue de la Liberté à Tunis, a été cambriolé, dans la nuit du vendredi à samedi, par des inconnus.
C'est sur sa page Facebook que la députée de l'opposition Karima Sioud a publié cette information.
«Le local d'''Attariq Al-Jadid'' (journal du parti #AlMassar) a été cambriolé, vol de matériel informatique», a-t-elle noté.
Interrogée au téléphone par Kapitalis, Karima Souid, qui participent avec ses collègues au Sit-in du départ au Bardo appelant à la dissolution de l'Assemblée nationale constituante et à la constitution d'un gouvernement de salut national, nous a confirmé que des unités centrales d'ordinateurs n'ont pas été retrouvées et que la police vient d'être informée.
Ces pratiques, on le sait, était très fréquentes sous Ben Ali : la police politique faisait des descentes, la nuit, dans les locaux des partis de l'opposition, d'associations dissidentes, d'avocats récalcitrants ou de journaux jugés trop indépendants pour voler des unités centrales d'ordinateurs ou des documents.
On croyait ces pratiques révolues, ce n'est visiblement pas le cas.
On espère toutefois que le vol du local d'''Attariq Al-Jadid'' soit le fait de simples voyous. Même si on a de la peine à y croire.
Z. A.