La veille de la grève générale des chaines de radio publiques, mardi, la Haica a adressé une lettre à la présidence du gouvernement provisoire lui demandant l’annulation des dernières nominations à la tête des médias publics.
La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) a dénoncé les récentes nominations à la tête des radios publiques, décidées sur la base de l’appartenance partisane et non selon des critères de compétence et d’expérience. Dans une lettre adressée à la présidence provisoire du gouvernement, la Haica, qui n’a pas été consultée ni informée de ces nominations, demande leur révision immédiate et appelle à la mise en place d’une stratégie claire dans ce domaine pour éviter de tomber dans les erreurs et pratiques de l’ancien régime, qui imposait son contrôle direct sur les médias. Les journalistes et techniciens des radios publiques, nationales et régionales, observeront, mardi, une grève pour protester contre les dernières nominations et dénoncer les pressions du PDG de la radio nationale, Mohamed Meddeb, qui cherche à changer leur ligne éditoriale indépendante. A la demande du Syndicat national tunisien des journalistes (SNJT), les journalistes dans tous les médias porteront, mardi, le brassard rouge, en guise de solidarité avec leurs collègues grévistes. I. B. |