Hamza Hamza, membre du Conseil de la Choura d’Ennahdha, récemment nommé à la direction de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA), menace les journalistes Sofiane Ben Farhat et Wissal Kasraoui d’un avenir sombre.
Quel crime ces derniers ont-ils commis? Ils ont simplement abordé, le 2 septembre, sur les ondes de Shems FM, la nomination de Hamza Hamza, très contestée par le personnel de l’OACA. Ces derniers, qui ont observé ce jour-là un sit-in de protestation contre cette nomination imposée par le ministre du Transport, Abdelkerim Harouni, membre lui aussi du conseil de la Choura d’Ennahdha, devant le siège de l’OACA, estiment que le nouveau promu manque de compétence et d’expérience dans le domaine de l’aviation civile, qu’il a été nommé pour son appartenance au parti au pouvoir et qu’il risque de commettre des bêtises dans un domaine aussi technique que la gestion des aéroports. «Cette nomination s’est faite uniquement sur la base de l’appartenance partisane», a déclaré, ce jour-là, sur Shems FM, Jamel Ferjani, secrétaire général du syndicat des agents de l’OACA. Le chroniqueur Sofiane Ben Farhat, joint au téléphone par Kapitalis, a confirmé les menaces et les insultes proférées par Hamza Hamza à son encontre ainsi que sa collègue Wissal Kasraoui. Z. A. |