Marsed Kadha, l’Observatoire tunisien de l’indépendance de la magistrature (OTIM), s’indigne de la politisation de la justice dans les procès des journalistes Tahar Ben Hassine et Zied El-Hani et le dirigeant syndicaliste Walid Zarrouk.
L’OTIM a publié, jeudi, un communiqué où il fait part de sa crainte quant à un recul de la liberté d’expression sous la pression des intérêts politiques et à un retour aux pratiques de l’ère Ben Ali. Le communiqué indique, par ailleurs, que certaines pratiques judiciaires dans les dernières affaires sont en contradiction avec les stipulations du décret-loi N° 115 de l’année 2011. Zied El-Hani comparaitra, aujourd’hui, devant le juge d’instruction de la 10e chambre du tribunal de première instance de Tunis «pour avoir déclaré que son collègue Mourad Meherzi d’Astrolab TV a été pris en otage par le juge d’instruction Tarek Chkioua, qui a émis à son encontre un mandat de dépôt». Un rassemblement se tiendra aujourd’hui devant le Palais de Justice de Tunis en soutien à Zied El-Hani. Y. N. M. Illustration: Zied El-Hani.
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