Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le Syndicat général de la culture et de l'information appellent les journalistes à ne plus répondre lors de leur audition par les juges d'instruction. Sauf dans le cadre du décret-loi 115.
Un communiqué signé par Nejiba Hamrouni, présidente du SNJT, et Nabil Jemour, secrétaire général du Syndicat général de la culture et de l'information relevant de l'Union générale tunisienne de Travail (UGTT), a été rendu public jeudi, demandant à tous les journalistes convoquées pour audition dans des affaires de l'information, de l'impression et de la distribution, de ne rien répondre aux juges d'instruction sauf si ces derniers se baseront sur le décret-loi n° 115 du 2 novembre 2011, qui fait fonction de nouveau code de la presse et annule toutes les lois antérieures relatives au délit de presse. Dans le même communiqué, les 2 syndicats appellent les journalistes à boycotter les activités du gouvernement jusqu'au moment où ce dernier accepte la création d'une commission indépendante qui s'occupera de la carte professionnelle et révise les nominations partisanes à la tête des médias publics. Z. A. Illustration : Nejiba Hamrouni. |