Le Groupe des Socialistes et Démocrates au Parlement Européen se dit attentif à la situation de la liberté de la presse et d'expression en Tunisie et appelle pour un vrai dialogue dans un esprit de concertation.
La grève générale observée par les médias tunisiens, le 17 septembre, a montré la force de ce secteur, estiment, par ailleurs, les parlementaires européens. «Nous appelons de nos vœux un réel dialogue et une concertation accrue entre la Haute autorité indépendante de communication audiovisuelle (HAICA), qui devrait être constitutionnalisée, et le gouvernement, pour aplanir les difficultés inhérentes à l'application du nouveau cadre normatif de la liberté de la presse en Tunisie», déclare Véronique De Keyser, vice présidente du Groupe S&D. Elle ajoute: «Le décret-loi 115 sur la liberté d'expression peut être appliqué plus rapidement et tous les moyens devraient être mis en œuvre au plan administratif pour le droit à l'accès à l'information.» Tout en se disant «confiants que les travaux de la Constituante qui sont en phase finale, garantiront que le nouveau cadre normatif soit pleinement conforme aux normes internationales», les parlementaires socialistes européens citent, à ce propos, la mise en place de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), le code électoral et le cadre des médias comme étant «indispensables à la tenue des prochaines élections.» I. B. |