L’audition de Lotfi Arbi Snoussi, rédacteur en chef du journal ‘‘Assahafa’’, a été reportée au 21 novembre 2013. Le syndicat des journalistes déplore les pratiques du gouvernement qui continue de museler les médias et d’instrumentaliser la justice.
Le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance de Tunis a décidé aujourd’hui le report de l’audition du journaliste à propos d’une déclaration faite par la veuve du martyr Chokri Belaïd où elle a appelé à la chute du gouvernement. Et non sur un éditorial publié le 26 juillet, au lendemain de l’assassinat du député de l’opposition Mohamed Brahmi, où Lotfi Arbi Snoussi a rappelé la liste des violences commis par des extrémistes religieux sous les 2 gouvernements Hamadi Jebali et Ali Larayedh. Et les coïncidences troubles de ces violences avec les difficultés rencontrées par le gouvernement et le parti islamiste Ennahdha... Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a condamné les pratiques du gouvernement qui continue d’instrumentaliser la justice et de prendre en otage les journalistes en les traduisant devant les tribunaux et en tentant d’imposer sa mainmise sur le secteur. Z. A.
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